Teaser du premier épisode.

Synopsis :

Paul est un pauvre paysan de la face nord de la Terre. Depuis son enfance, il travaille les champs de sa famille d’accueil. Ils sont bienveillants avec lui, empreints d’une certaine pitié. Son père adoptif ne cesse de lui répéter que son labeur prendra bientôt fin, car il n’est tout simplement pas né comme étant « la bonne personne ».

Il existe un autre Paul — son clone. Celui-là a tout : il est le fils d’une famille riche et étudie sans trop se poser de questions. Officiellement, ils ne sont pas encore reconnus comme citoyen. Ce statut ne sera acté que le jour de leurs 20 ans.

Dans cette société post-apocalyptique, toutes les naissances se font en laboratoire. La pollution a rendu l’humanité stérile, forçant l’ingénierie génétique à prendre le relais. On peut y choisir la couleur des yeux, la taille, le sexe, la forme du visage… absolument tout. Mais une condition demeure : chaque naissance doit donner lieu à deux versions d’un même être. Les malformations ou la mort durant le développement étant possible, un double de sécurité est toujours créé.

La race humaine, affaiblie et rare, survit sur une planète sur-polluée et appauvrie. Le nombre d’individus est strictement contrôlé pour éviter l’extinction. À 20 ans, un seul des deux clones est conservé. L’autre est éliminé, ou remis à l’entreprise pour être affecté à des missions de dépollution.

Les deux Paul approchent de cet âge. Dans leur famille, une tradition brutale impose qu’ils s’affrontent en duel pour déterminer lequel des deux mérite de vivre. Paul devra alors tuer Paul. Car dans cette société, la classe politique n’est pas remplaçable.